Le temps me manque pour faire une analyse détaillée. Je renvoie donc vers les deux dernières notes (ici et là) de Gènéthique. Comme prévu, c'est la recherche sur l'embryon et les cellules souches embryonnaires qui va poser le plus de problèmes. On se dirige vers un assouplissement, mais il reste malgré tout une interdiction avec dérogation, une législation donc plus contraignante qu'aux États-Unis ou la Grande-Bretagne mais moins qu'en Allemagne. Les notes de Gènéthique ne parlent pas des cellules iPS et je ne sais pas si elles figurent dans le rapport ; c'est pourtant le meilleur argument pour supprimer la recherche sur les cellules souches embryonnaires ou l'embryon lui-même puisqu'il doit y avoir une "finalité médicale" qui est plus facile à justifier avec les cellules iPS.
Un point à signaler qui va dans le bon sens : la possibilité "d’autoriser "les dons croisés d’organes" pour suppléer au manque de greffons. Une personne souhaitant par exemple donner un rein à son frère, mais n’étant pas compatible avec lui, pourrait en faire don à un organisme au profit d’une autre personne en attente de greffe, et son frère recevrait un rein compatible en échange."
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