Benoît XVI n'a rien dit de précis sur la validité de la théorie scientifique de l'évolution. Il a en revanche confirmé les avis de Pie XII et Jean-Paul II sur le rôle de la science quant à l'interprétation du monde, en rappelant qu'il ne peut y avoir de conflit entre la science et la foi en ce qui concerne la vérité. Cela n'est pas nouveau, mais il redit le droit des scientifiques à examiner la nature et à proposer des hypothèses pour expliquer le mécanisme de l'évolution.
Benoît XVI a également rappelé l'existence d'un Dieu Créateur qui "fonde ces développements et les soutient, les étaie et les maintient constamment." Malgré tout ce qui paraît dû au hasard, il est manifeste que le monde est organisé.
Enfin, le pape redit la création de l'âme humaine par Dieu et donnant sa spécificité à l'homme.
En résumé, pas de déclaration sur l'évolution en tant que telle comme avait pu le faire Pie XII dans Humani generis en 1950, ou Jean-Paul II dans sa lettre de 1996. Et un message très proche de celui exprimé par le Cardinal Schönborn dans ces interventions de 2005 et 2006.
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2 commentaires:
Bien sûr le changement est une donnée évidente. Mais le changement suppose un sujet au changement, c'est aussi ce que j'ai retenu de l'exposé de Benoît XVI.
Le donné immédiatement évident du changement continuel de la Création, ne valide pas le darwinisme.
A propos du darwinisme un penseur juif a fait observer qu'il y avait un vice du raisonnement dans une des "découvertes" fondamentales de Darwin :
Seules survivent les espèces adaptées et ce qui prouve leur adaptation, c'est qu'elles survivent. On "prouve" ainsi une "vérité" en la répétant sous une autre forme. Il n'existe donc aucune preuve que ce sont les meilleurs qui survivent.
Cela dit en passant sur la phantasmagorie darwiniste.
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