Problème : vous avez devant vous différents tissus provenant de deux animaux différents d'une même espèce et vous devez trouver quels échantillons appartiennent à quel animal.
Le plus simple sera de faire des tests sur l'ADN que vous aurez extrait de chaque échantillon. Vous pourrez alors montrer que les échantillons de foie et de rein appartiennent à l'animal 1 et ceux de peau et de muscle à l'animal 2. Ceci est possible car toutes les cellules de l'animal 1 ont en commun le même ADN, issu du zygote qui a donné cet animal. Au contraire, l'animal 2 est issu d'un zygote ayant un autre génome. Sans savoir au départ que le foie et le rein appartiennent au même animal, on déduit leur origine unique en se basant sur l'identité de leurs ADN. La similitude du matériel génétique entre les échantillons pris deux à deux (foie et rein contre peau et muscle) vient du fait qu'il y a une origine unique pour ce matériel génétique.
De la même façon, on peut logiquement déduire de l'unicité du code génétique que l'ensemble du monde vivant pourrait dériver d'un organisme initial unique, aussi inconcevable que cela puisse paraître. Il faut bien sûr ajouter à cela (mais ce sera pour une autre fois) que l'ADN des êtres vivants confirme de façon spectaculaire la classification du monde vivant faite du temps de Linné, c'est-à-dire avant Lamarck et Darwin.
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