Gènéthique a repris hier une dépêche publiée par l'Express sur l'annonce du développement de 10 lignées de cellules souches embryonnaires malades. Ces lignées ont été isolées à partir d'embryons ayant été écartés lors d'une procédure de tri pré-implantatoire. Autrement dit, cette méthode fait appel à la destruction d'embryons porteurs des maladies correspondantes.
Pourtant, d'autres aux États-Unis ont déjà mis au point la reprogrammation de cellules adultes de patients en cellules pluripotentes (cellules iPS, pour induced pluripotent stem cells). L'équipe de George Daley à Harvard a publié en septembre dans Cell la création de cellules iPS pour le syndrome de Shwachman-Bodian-Diamond, la maladie de Gaucher de type III, les myopathies de Duchenne et de Becker, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington, la trisomie 21 et d'autres. D'autre part, des cellules iPS ont également été créées pour la sclérose latérale amyotrophique à partir de cellules d'une patiente âgée de 82 ans par l'équipe de Kevin Eggan, également à Harvard, et l'annonce a été faite dans Science fin août. Un bon résumé de ce travail peut être trouvé ici, en français. Ces deux équipes ont pour cela utilisé la technique évoquée ici avec les défauts déjà cités : introduction de quatre facteurs de transcription dont deux oncogènes, grâce à un retrovirus.
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