Une équipe japonaise a déposé le premier brevet au monde afin de protéger une découverte réalisée en 2006 sur le reprogrammation des cellules souches adultes. Ces cellules souches doivent être dédifférenciées pour tenir toutes leurs promesses d'être aussi versatiles que des cellules souches embryonnaires. On peut donc espérer que ces dernières deviendront à terme inutiles. Il faut cependant souligner que le reprogrammation reste incomplète et nécessite l'introduction de quatre facteurs de transcription (Oct3/4, Sox2, c-Myc, et Klf4) grâce à un vecteur rétroviral. L'innocuité de cette méthode reste à démontrer après re-différenciation, deux de ces facteurs étant des oncogènes (c-Myc et Klf4).
Il convient d'ajouter qu'une équipe américaine a démontré en 2008 dans Nature qu'on pouvait réduire à seulement deux le nombre de facteurs à introduire ; il suffit pour cela de choisir des cellules différenciées exprimant naturellement de fort taux de deux des quatre facteurs.
Ces annonces démontrent que cette méthode de reprogrammation de cellules différenciées en cellules souches est sans doute porteuse d'espoir et qu'on pourrait à terme envisager des utilisations thérapeutiques.
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