Où vont se nicher les informations que nous retenons, ou autrement dit, quelle est la nature de la mémoire à long terme ? Le plus souvent la réponse donnée fait intervenir des réseaux de neurones et l'établissement de nouvelles connections. Une autre question qui se pose à propos de la mémoire est de savoir comment nous faisons pour retenir une impressionnante quantité d'informations que l'on stocke pour quelques secondes ou quelques minutes ? Répondre à cette question, c'est pouvoir envisager des traitements pour la maladie d'Alzheimer.
Un article paru hier dans Nature Neuroscience (Sidiropoulou et al, AOP) propose une nouvelle hypothèse : il semble que la mémoire à court terme peut être assurée par une unique cellule nerveuse ce qui permettrait d'expliquer la vitesse à laquelle ces informations sont mémorisées puis oubliées. Le récepteur au glutamate mGluR5 est essentielle pour cette mémoire à court terme grâce à sa capacité à rester dépolarisé pendant 3 secondes même après une très brève stimulation, la cellule gardant elle-même une "mémoire" de cette stimulation pendant plus longtemps, jusqu'à une minute. Ce qu'on ne sait pas en revanche, c'est comment la mémoire est codée dans cette cellule en aval du récepteur mGluR5.
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