La revue médicale Lancet Neurology a publié le 30 janvier un article qui a eu un impact suffisamment important pour que Nature lui consacre un commentaire. La sclérose en plaque est une maladie autoimmune chronique due au système immunitaire qui se retourne contre les cellules nerveuses du patient, ou plus précisément contre la gaine de myéline qui entoure les neurones du système nerveux central.
Le plus souvent cette maladie est traitée avec des médicaments qui réduit l’activation du système immunitaire. Lorsque cela ne suffit pas, les médecins ont recours à une combinaisons de toxines et de radiations pour détruire la moelle osseuse – qui fabrique les cellules du système immunitaire – puis la remplacer par une transplantation de cellules saines. Mais cette stratégie n’est pas sans risque.
Cette nouvelle étude, qui présente les résultat préliminaires d’un essai thérapeutique en cours, propose d’utiliser des drogues moins toxiques pour l’organisme en visant essentiellement les lymphocytes T plutôt que tous les globules blancs. Il est également proposé de transplanter les cellules souches bien plus tôt que dans les traitements précédents, ce qui donnerait de meilleurs résultats. Et pour la première fois, sur une durée de 2 à 4 ans, l'état de la plupart des patients non seulement ne s'est pas aggravé, mais s'est même amélioré pour certains.
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