Je ne peux tirer de conclusions que sur la matinée. Elle fut très instructive, et nombres d'interventions furent très pointues scientifiquement, ce qui fut pour moi d'un grand intérêt. À mon sens, la leçon essentielle est que je ne ferai pas confiance au droit car on a bien vu qu'il était contourné dès que possible. Et c'est sans compter les révisions de la loi de bioéthique qui interviennent tous les 5 ans.
Il reste donc deux options. La première est scientifique et basée sur le principe de précaution : ce qu'on se refuse à faire sur des plantes, pourquoi le faire chez l'homme ? Et si on ne peut pas scientifiquement définir une personne humaine dès la fécondation, au minimum doit-on le bénéfice du doute à cet embryon humain.
La deuxième option est philosophique et théologique : comment peut-on vraiment penser qu'un embryon est non humain puis soudain humain ? Le vrai regard évoqué par Mgr d'Ornellas est certainement celui qui voit la personne humaine là où la science prétend qu'elle ne peut rien voir.
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