La catéchèse de Benoît XVI mise en ligne hier par Zenit évoque la question du péché originel et en particulier le problème que pose la théorie de l'évolution dans ce contexte. Il n'est guère besoin de commentaire. Je soulignerai juste que Benoît XVI a vraiment décidé de s'intéresser de très près à l'évolution, et notamment à tous les problèmes que peuvent poser cette théorie scientifique pour ceux qui décident de la reconnaître comme valide. Après la question de la présence immanente de Dieu dans la création, il a abordé celle du péché originel. Je cite juste la fin :
"(...) Comment cela a-t-il été possible, comment cela s'est-il produit ? Les choses demeurent obscures. Le mal n'est pas logique. Seul Dieu et le bien sont logiques, sont lumière. Le mal demeure mystérieux. On l'a représenté avec de grandes images, comme dans le chapitre 3 de la Genèse, avec cette vision des deux arbres, du serpent, de l'homme pécheur. Une grande image qui nous fait deviner, mais ne peut pas expliquer parce qu'elle est en elle-même illogique. Nous pouvons deviner, pas expliquer ; nous ne pouvons pas même le raconter comme un fait à côté d'un autre, parce que c'est une réalité plus profonde. Cela demeure un mystère d'obscurité, de nuit. Mais un mystère de lumière vient immédiatement s'y ajouter. Le mal vient d'une source subordonnée. Dieu avec sa lumière est plus fort. Et c'est pourquoi le mal peut être surmonté. C'est pourquoi la créature, l'homme peut être guéri. Les visions dualistes, même le monisme de l'évolutionnisme, ne peuvent pas dire que l'homme peut être guéri ; mais si le mal ne vient que d'une source subordonnée, il reste vrai que l'homme peut être guéri (...)".
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