Le diagnostic prénatal (DPN) pose des problèmes particuliers en matière d'éthique. Un correspondant de l'Académie Pontificale pour la Vie, le Professeur Carlo Bellieni, directeur de l'unité de soins intensifs néonataux à Sienne en Italie, a fait une mise au point sur le bien-fondé du DPN rapporte l'agence Zenit sur son site en anglais. Elle sera utile non seulement aux médecins mais aussi aux parents.
Bellieni commence par faire une distinction entre diagnostics génétique et non-génétique, les tests génétiques étant souvent purement prédictifs sans objectifs curatifs, alors que les tests non-génétiques permettent des interventions avant ou tout de suite après la naissance.
Bellieni insiste sur le but du DPN qui doit avoir une "intention positive" pour la santé de la mère et de l'enfant. Cette intention positive est trop souvent manquante, comme lors du diagnostic de la trisomie 21. Le DPN est gravement immoral si l'intention est d'avorter en cas de résultat positif. D'autre part l'amniocentèse en elle-même est à évaluer soigneusement car elle fait courir un risque de fausse-couche dans 0,5 à 1% des cas.
D'autre part le DPN peut favoriser la sérénité psychologique des parents. Mais cela ne doit pas devenir une technique utilisée systématiquement afin d'éviter l'apparition d'une mentalité visant à "vérifier la normalité" de l'enfant.
Un autre principe essentiel est que les médecins doivent informer les parents de façon très détaillée sur les risques et avantages des différentes méthodes de DPN. Et si une maladie est détectée, les parents doivent être dirigés vers les spécialistes de cette maladie afin d'être informés des traitements possibles. Il peut également être utile de contacter les associations de patients atteints de cette maladie.
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