L'équipe de Yamanaka a annoncé hier dans Science de nouveaux progrès dans l'obtention de cellules iPS, ou cellules reprogrammées. Jusque là, le principal défaut de sa méthode venait du besoin d'intégrer l'ADN des facteurs introduits pour reprogrammer les cellules en utilisant un retrovirus. Il y a deux semaines, une équipe d'Harvard a montré qu'on pouvait utiliser un autre type de virus qui n'intègre pas son génome à la cellule hôte, pour obtenir le même résultat. Yamanaka utilise la même méthode et confirme donc les résultats de Hochedlinger. Mais il réussit ensuite à se passer tout simplement de virus, en introduisant directement les gènes concernés dans les cellules à reprogrammer. Les cellules sont bien reprogrammées comme le prouve leur capacité à induire la formation de tératomes chez des souris immuno-déprimées.
Cette étude a été réalisée en utilisant des fibroblastes de foetus de souris. Reste donc, comme toujours, à transposer ces résultats chez l'homme et à le faire avec des cellules adultes. Il faut cependant signaler que l'étude de Hochedlinger était plus complète, puisqu'il montrait la reprogrammation de différents types cellulaires de souris : fibroblastes et cellules du foie provenant de fœtus, ainsi que cellules de foie adulte.
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