"Aux armes citoyens" "Qu'un sang impur abreuve nos sillons". Troisième symbole de cette journée tragique, la Marseillaise - qui a même retenti, jouée à l'orgue, pendant l'offertoire de la messe ce dimanche à Notre-Dame. Désolé pour tous ceux qui pensent que c'est notre chant de ralliement mais je n'en peux plus. À tout prendre, ce devrait être l'hymne de Daesh, mais pas le nôtre. C'est un chant révolutionnaire qui efface toute l'histoire de France d'avant 1789, où les soldats faisaient la guerre et non les "citoyens", et où on ne considérait pas que le sang de l'ennemi était impur. Et je ne parle pas du deuxième couplet ("Que veut cette horde d'esclaves, de traîtres, de rois conjurés ?"). Je ne sais par quoi la remplacer, tant le répertoire populaire français s'est réduit comme peau de chagrin, au point que c'est le seul chant que connaissent tous les français. Mais j'ai vraiment du mal à la chanter. Quant à l'entendre à Notre Dame de Paris pendant la messe, j'avoue ma stupeur et mon désarroi. Un jour, quand vous en aurez l'âge, vous lirez "Les deux patries" de Jean de Viguerie, et vous comprendrez pourquoi la patrie révolutionnaire de la Marseillaise n'a rien à voir avec la France.
lundi 16 novembre 2015
M comme Marseillaise
"Aux armes citoyens" "Qu'un sang impur abreuve nos sillons". Troisième symbole de cette journée tragique, la Marseillaise - qui a même retenti, jouée à l'orgue, pendant l'offertoire de la messe ce dimanche à Notre-Dame. Désolé pour tous ceux qui pensent que c'est notre chant de ralliement mais je n'en peux plus. À tout prendre, ce devrait être l'hymne de Daesh, mais pas le nôtre. C'est un chant révolutionnaire qui efface toute l'histoire de France d'avant 1789, où les soldats faisaient la guerre et non les "citoyens", et où on ne considérait pas que le sang de l'ennemi était impur. Et je ne parle pas du deuxième couplet ("Que veut cette horde d'esclaves, de traîtres, de rois conjurés ?"). Je ne sais par quoi la remplacer, tant le répertoire populaire français s'est réduit comme peau de chagrin, au point que c'est le seul chant que connaissent tous les français. Mais j'ai vraiment du mal à la chanter. Quant à l'entendre à Notre Dame de Paris pendant la messe, j'avoue ma stupeur et mon désarroi. Un jour, quand vous en aurez l'âge, vous lirez "Les deux patries" de Jean de Viguerie, et vous comprendrez pourquoi la patrie révolutionnaire de la Marseillaise n'a rien à voir avec la France.
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