jeudi 31 décembre 2009

Pour finir l'année en beauté - 3 Un "débranchement" heureusement refusé

L'histoire se passe en Grande-Bretagne. Le 16 août 2009, Paige Holmes qui a 13 ans se promène à pied quand elle est violemment heurtée par une voiture. Après avoir été placée sous assistance respiratoire, les médecins proposent de couper l'appareil car 90% des personnes avec des traumatismes similaires ne récupèrent jamais. Et pourtant, après trois semaines, elle ouvre les yeux. Puis elle se remet à parler et bientôt elle rentrera chez elle.
Ce n'est qu'une histoire isolée bien sûr, mais qui devrait faire réfléchir ceux qui veulent faire passer des lois autorisant l'euthanasie. Et ce sera le dernier billet de 2009. À l'année prochaine !

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Trop tard !
La loi Léonetti, notamment avec la nouvelle rédaction de l'article L1110-5 du Code de la santé publique donne a donné le devoir au médecin, si le patient n'est pas en état de s'y opposer, de suspendre les soins en cas d'obstination déraisonnable, c'est à dire si ces soins sont jugés par lui inutiles ou disproportionnés - autrement dits trop onéreux.
Ceci devrait vous inciter, à l'avenir, à ne pas faire comme les parlementaires, c'est à dire à ne pas lire les lois avant qu'elles soient votées.....
Dans l'avis 108 du Comité Consultatif National d'Ethique, que vous pouvez trouver ici sur internet, Léonetti persiste et signe en 2009:l'obstination déraisonnable est "proscrite"....
Je vous souhaite une belle et agréable fin de vie.

Albert Barrois a dit…

Merci pour votre remarque, même si elle est formulée sur un ton légèrement aggressif. Que je lise ou non les textes de loi ne changera rien au fait que c'est une jolie histoire et qu'on peut se réjouir de l'issue heureuse de cet accident.
Et pour ce qui est des décisions des médecins, plus on fera de publicité à ces cas "miraculeux" plus on évitera les débranchements.

Anonyme a dit…

Désolé que vous ayez trouvé mon commentaire un peu agressif. Il ne voulait l'être qu'à l'égard des parlementaires, car si on ne peut reprocher à un citoyen de ne pas lire toutes les nouvelles lois, on a à mes yeux le droit d'être outré de tant de mépris de la part des élus pour le sort de leurs électeurs.

Albert Barrois a dit…

Sans rancune !