"The situation at the moment is worse than it was under the Bush administration," said Charles Murry, a professor of pathology and bioengineering at the University of Washington in Seattle. "Because of this, we are going to waste a lot of time." ["La situation en ce moment est pire que sous l'adminsitration Bush" dit Charles Murry, professeur de pathologie et bio-ingénierie à l'Université de Washington à Seattle. "À cause de ça, nous allons perdre beaucoup de temps"]. Source : Washington Post, 15 mars 2010.
C’est dans un imbroglio typiquement américain que se retrouvent les chercheurs voulant utiliser des cellules souches embryonnaires avec des fonds fédéraux aux Etats-Unis. Un an après avoir assoupli les conditions de l’utilisation des CSE, les chercheurs se plaignent de ne plus pouvoir utiliser les lignées cellulaires autorisées… par Bush !
Les nouvelles règles édictées par les NIH, dirigés par le très chrétien Francis Collins que ces recherches ne dérange plus, demandent un consentement explicite des parents avant l’extraction de cellules des embryons sacrifiés pour la recherche. Or les formulaires de consentement sont beaucoup plus contraignants aujourd’hui qu’ils ne l’étaient avant 2001, date avant laquelle les « lignées Bush » ont été isolées. Maintenant, ces chercheurs réclament donc un assouplissement des nouvelles règles afin de pouvoir exploiter les résultats accumulés pendant 10 ans avec les lignées Bush.
Dix ans de retard
Résultat pratique : tout est à recommencer avec les nouvelles lignées. Et dire qu’on veut nous faire croire qu’un pays ne peut pas se permettre de prendre du retard dans ce domaine et qu’il faut au plus vite se lancer dans ce type de recherche. Pourtant la plupart des labos américains viennent de repartir 10 ans en arrière pour de stupides raisons légales qui ont pour conséquence le sacrifice d’encore plus d’embryons. Pourtant si vraiment ces embryons préimplantatoires ne sont que des tas de cellules, pourquoi s’embêter ? Il faut croire que la réalité est plus complexe…
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