C'est la soirée des évidences. Un autre article du même site internet (newscientist.com) rapporte des expériences sur des souris démontrant que les pères jouent un rôle important dans l'éducation des enfants.
Des études avaient déjà montré que lorsque le père est absent, les filles atteignent la puberté plus jeunes, deviennent sexuellement actives plus tôt et ont plus de risques de tomber enceintes pendant leur adolescence (ce qui semble de toute façon lié au 2ème point !). D'autres études suggèrent que les fils ont moins d'estime d'eux-mêmes. Toutes choses qui pourraient être expliquées par la culture plutôt que par la biologie.
Mais une étude récente chez des souris suggère un effet biologique direct. Il existe des souris dites "souris californiennes" qui pratiquent la monogamie et élèvent les petits à deux. Des chercheurs de l'université McGill de Montréal au Canada ont enlevé le mâle trois jours après la naissance des petits. Puis ils ont observé l'activité des cellules nerveuses du cortex préfrontal, une zone impliquée dans l'interaction sociale et l'expression de la personnalité, en réponse à l'hormone ocytocine qui joue un rôle important dans l'interaction sociale, le bien-être et les relations de confiance chez l'homme. Chez les souriceaux élevés en l'absence du père, la réponse à cette hormone était affaiblie, et les relations entre souriceaux moins importantes que dans le groupe contrôle.
En conclusion, en plus du rôle social du père qui est évident, il se pourrait que la biologie des enfants soit directement affectée par la présence ou l'absence du père, une démonstration de plus des relations étroites existant entre le biologique et le social, autrement dit entre la nature et la culture.
Source ici.
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