Les arguments qui permettent de soupçonner que tous les être vivants présents sur terre aujourd’hui ont un ancêtre commun sont nombreux. Les plus fréquemment cités sont basés sur l’unicité du code génétique et les nombreuses similitudes dans le métabolisme de base ou la composition des polymères biologiques (ADN, ARN, protéines). Cependant cela pourrait être expliqué par des processus de transfert horizontal entre les organismes primitifs et/ou la convergence de processus différents au départ devenant identiques. Il y a de nombreuses preuves de convergence plus tard dans l’histoire des organismes vivants comme l’a démontré le paléontologue britannique Simon Conway Morris, découvreur du très célèbre gisement de Burgess.
Douglas L. Theobald a comparé les séquences de 23 protéines très conservées parmi les trois domaines du vivant que sont les bactéries, les archées et les eucaryotes. La nouveauté de son approche est essentiellement d’utiliser des tests statistiques variés. Tous permettent de conclure sans ambiguïté que l’origine unique est beaucoup plus vraisemblable qu’une origine double ou triple (une par domaine par exemple). Son article est publié dans Nature.
Cela ne signifie pas que la vie ne soit apparue qu’une seule fois : cet événement a pu avoir lieu plusieurs fois mais seule une forme de vie aurait survécu et supplanté toutes les autres.
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