Dans la ligne d'articles cités dans un billet précédent, les cellules iPS font à nouveau l'objet d'une étude visant à comprendre pourquoi elles se comportent presque comme des cellules souches embryonnaires, mais seulement "presque". L'article a été publié le 25 avril sur le site de Nature. L'équipe de Konrad Hochedlinger du Stem Cell Institute de Harvard vient de démontrer que, chez la souris, tout est similaire en terme d'expression de gènes sauf dans une région du chromosome 12, entre les marqueurs Dlk1–Dio3. Ils ont obtenu ce résultat en dérivant et comparant des lignées de cellules souches embryonnaires (CSE) et de cellules iPS ayant le même patrimoine génétique. Dans la plupart des clones de cellules iPS cette région devient anormalement silencieuse ; or il y a une corrélation étroite entre ce silence anormal et une faible performance de ces lignées. Il est notamment impossible de générer des souris adultes selon la méthode des chimères tétraploïdes (voir ici et là). Mais cela peut être fait en levant ce silence qui est de nature épigénétique. Ils ont ainsi pu démontrer que la corrélation est en réalité un lien direct entre l'expression des gènes situés dans cette région du chromosome 12 et la performance des cellules iPS. Ce qui donne une piste pour rendre les cellules iPS vraiment indistinguable des CSE.
Réponse à la question du billet précédent : la citation est la première phrase de l'article en question.
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