D’autre
part, la lumière de la foi,
dans la mesure où elle est
unie à la vérité de l’amour,
n’est pas étrangère au monde
matériel, car l’amour se vit
toujours corps et âme ; la
lumière de la foi est une
lumière incarnée, qui
procède de la vie lumineuse
de Jésus. Elle éclaire aussi
la matière, se fie à son
ordre, reconnaît qu’en elle
s’ouvre un chemin
d’harmonie et de
compréhension toujours
plus large. Le regard de la
science tire ainsi profit
de la
foi : cela invite le
chercheur à rester ouvert à
la réalité, dans toute sa
richesse inépuisable. La foi
réveille le sens critique
dans la mesure où elle
empêche la recherche de se
complaire dans ses formules
et l’aide à comprendre que
la nature est
toujours
plus grande. En invitant à
l’émerveillement devant le
mystère du créé, la foi
élargit les horizons de la
raison pour mieux éclairer
le
monde qui s’ouvre à la
recherche scientifique.
Lumen fidei, encyclique écrite à quatre mains par Benoît XVI et François
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