Pendant que
certains réclament de pouvoir utiliser des embryons humains dans leurs
laboratoires, la recherche avance avec d’autres types de cellules souches.
Voici quelques exemple :
- Des cellules de
la moelle osseuse pour traiter des infarctus en greffe autologue.
« L’essai
BONAMI a inclus 101 patients de moins de 75 ans, hospitalisés pour un premier
infarctus du myocarde, grave et récent. L’infarctus est provoqué par
l’obstruction des artères qui mènent au coeur et qui ne peuvent plus l’oxygéner
correctement. Tous les patients ont été traités par angioplastie. La moitié
d’entre eux ont reçu en plus une injection de leurs propres cellules de la
moelle osseuse (cellules autologues) pour tenter de réparer la zone du muscle
cardiaque lésée lors de l’infarctus. La moelle osseuse a été prélevée, sous
anesthésie locale, chez ces patients sur un os du bassin, le 9ème jour après l’infarctus.
Les cellules ont été concentrées puis réinjectées directement dans l’artère coronaire.
Résultat : la
thérapie cellulaire cardiaque a eu un effet bénéfique sur le muscle cardiaque,
3 mois après l’infarctus. »
Source : Communiqué de presse de l’INSERM,
décembre 2010.
- Des globules
rouges générées à partir des cellules de la moelle osseuse d’un donneur sont
réinjectées chez ce même donneur (greffe autologue). Espoir : contourner
le manque de donneurs de sang.
« Pour la
première fois chez l'Homme, des chercheurs de l'Unité mixte de recherche 938
Inserm-UPMC et de l'AP-HP, en collaboration avec l'unité d’Ingénierie et de
Thérapie Cellulaire de l'EFS, ont réussi à injecter à un donneur humain des
globules rouges cultivés (GRc) créés à partir de ses propres cellules souches hématopoïétiques
humaines (CSH). Dans un contexte où les besoins en sang ne cessent de croître
et où le nombre de donneurs diminue, les résultats de cette étude menée par Luc
Douay dans l'unité mixte de recherche Inserm-UPMC, représentent l’espoir qu’un
jour les patients ayant besoin d’une transfusion sanguine deviennent leurs
propres donneurs. »
Source : Communiqué de presse de l’INSERM,
septembre 2011.
- Des cellules de
foie malades sont dédifférenciées en cellules iPS, génétiquement corrigées,
puis redifférenciées en cellules de foie.
« Dans le
cadre d’un projet mené par des équipes de l’université de Cambridge et du
Sanger Institute, en collaboration avec une équipe de l’Institut Pasteur et de
l’Inserm, des chercheurs montrent pour la première fois que des cellules
souches adultes appelées iPS (1), produites à partir de cellules de patients
atteints d’une maladie du foie, peuvent être génétiquement corrigées puis
différenciées en cellules hépatiques pour participer à une régénération du foie
dans un modèle animal. Ces travaux, publiés le 12 octobre sur le site de la
revue Nature, constituent une preuve de concept majeure pour envisager le
recours futur à ces cellules souches chez l’Homme, en vue d’une thérapie
génique. » Source : Communiqué de presse de l’INSERM, octobre 2011.
- Des cellules de
la moelle osseuse et des biomatériaux pour réduire les fractures.
« 50% des
fractures ne cicatrisent pas seules et ont besoin d’une reconstruction osseuse
chirurgicale, ce qui représente un million de patients en Europe. Le projet
REBORNE (Régénération des défauts osseux utilisant de nouvelles approches d’ingénierie
biomédicale) financé par la Commission Européenne et coordonné par l’Inserm,
vient d’obtenir l’accord de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé pour débuter un essai clinique en chirurgie orthopédique
visant à réparer les os à partir de cellules souches adultes, combinées à un
biomatériau. L’essai clinique se déroulera en France dans le CHU de Créteil et
le CHRU de Tours avec la collaboration de l’Etablissement Français du Sang. »
Source : Communique de presse de l’INSERM, janvier 2013.
Et ça c’est juste
en France. On continue avec l’Europe et le monde ou on a compris l’idée
générale ?
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