Le seul argument qui reste aux supporteurs des cellules souches embryonnaires humaines se résume à ceci : on a besoin d'une référence pour pouvoir définir une cellule pluripotente.
Yamanaka répond dans un article publié dans la revue Cell Stem Cell en juin 2012 :
"Est-ce que les cellules souches embryonnaires représentent véritablement le contrôle idéal ou l'étalon-or pour les cellules iPS ? Je pense que la réponse est probablement non. Au lieu de cela, les futures études devraient se concentrer sur la capacité des cellules iPS elles-mêmes à former de nouveaux tissus ou organes (... ). Je crois que la technologie des cellules iPS est maintenant prête pour de nombreuses applications, y compris les thérapies par cellules souches."
[Do ESCs truly represent an ultimate control or gold standard for iPSCs? I think the answer is probably no. Instead, future studies should focus on the capacity of iPSCs themselves to form new tissues or organs (...) I believe that iPSC technology is now ready for many applications, including stem cell therapies]
Mais en 2013 les sénateurs et députés français n'ont bien sûr que faire de l'avis de celui qui allait recevoir un prix Nobel de physiologie-médecine quatre mois plus tard !
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