La reprogrammation de cellules différenciées en cellules iPS se fait en introduisant quatre gènes dans les cellules à reprogrammer. Un nouvel exploit technique (résumé de l'article dans Cell Stem Cell ici) vient d'être réalisé par une équipe d'Harvard, qui a démontré qu'on pouvait remplacer deux (Sox2 et cMyc) des quatre gènes par une molécule chimique baptisée RepSox (allusion à l'équipe de baseball des Red Sox basée à Boston) qui inhibe la voie de signalisation TGF-beta. Ceci ouvre la voie à l'éventualité d'une reprogrammation sans gène et donc sans risque : on pourrait en théorie produire des cellules reprogrammées de façon beaucoup plus sure.
De façon plus surprenante, cela démontre également qu'il existe plusieurs façons de reprogrammer des cellules puisque la voie du TGF-beta n'était jusque là pas connue comme étant impliquée dans ce processus.
Ce travail confirme une étude d'une autre équipe d'Harvard publiée le mois dernier dans Current Biology avec des résultats similaires.
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire