J'aurais déjà dû écrire ce résumé il y a au moins une semaine mais le temps m'a manqué. Voici donc ce qui va se passer, selon l'hypothèse la plus vraisemblable :
- le beau temps revenant (du moins dans l'hémisphère nord), la grippe mexicaine va peu à peu diminuer après un pic probablement pas encore atteint à ce jour.
- redémarrage à l'automne, avec une pandémie mondiale autrement plus importante que celle qu'on connaît aujourd'hui.
- disparition de ce virus particulier dans les 2-3 années qui viennent.
Faut-il avoir peur ?
Sans doute non. Car ce virus de type H1N1, bien que se transmettant facilement, n'a vraiment tué qu'au Mexique pour une raison que l'on ignore encore. En revanche, en se propageant le virus pourrait acquérir de nouvelles capacités le rendant plus virulent. C'est ce qui s'est passé en 1918 avec la grippe espagnole et son virus également de type H1N1. Cette dernière a fait entre 30 et 40 millions de morts dans le monde. Le même virus ferait aujourd'hui beaucoup moins de morts car les traitements sont plus nombreux et la mise au point de vaccins plus rapide. En France on peut s'attendre à une mortalité équivalente à celle de la grippe saisonnière. Hier, sur 1124 cas avérés, on comptait 26 morts.
Pourquoi parle-t-on de pandémie avec 1000 cas dans le monde ?
Par opposition à la grippe aviaire, la grippe mexicaine peut passer d'homme à homme, ce qui n'arrive pas (encore) avec la grippe aviaire et le virus de type H5N1. Les cas de contaminations multiples à partir d'une seule personne malade sont maintenant documentés, donc il faut s'attendre à une propagation rapide. Seul l'été pourra ralentir cela, et seulement pour un temps. Certains experts considèrent qu'une personne sur deux sera contaminée en France, la moitié ne développant aucun symptôme, et l'autre moitié étant plus ou moins malade. Une petite minorité sera hospitalisée.
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