mercredi 3 décembre 2008

Bilan de cette matinée du colloque de bioéthique

Je ne peux tirer de conclusions que sur la matinée. Elle fut très instructive, et nombres d'interventions furent très pointues scientifiquement, ce qui fut pour moi d'un grand intérêt. À mon sens, la leçon essentielle est que je ne ferai pas confiance au droit car on a bien vu qu'il était contourné dès que possible. Et c'est sans compter les révisions de la loi de bioéthique qui interviennent tous les 5 ans.
Il reste donc deux options. La première est scientifique et basée sur le principe de précaution : ce qu'on se refuse à faire sur des plantes, pourquoi le faire chez l'homme ? Et si on ne peut pas scientifiquement définir une personne humaine dès la fécondation, au minimum doit-on le bénéfice du doute à cet embryon humain.
La deuxième option est philosophique et théologique : comment peut-on vraiment penser qu'un embryon est non humain puis soudain humain ? Le vrai regard évoqué par Mgr d'Ornellas est certainement celui qui voit la personne humaine là où la science prétend qu'elle ne peut rien voir.

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